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Chroniques
Réussir son instant kodak avec un trophée
C’est suite à une discussion avec Gerry Lefebvre, un des membres de l’association, que j’ai décidé de plonger pour écrire la première chronique de l’association sur un sujet pour lequel j’ai un peu plus d’affinité, soit la prise de photo. Gerry m’a mentionné plusieurs points intéressants sur les bonnes méthodes de présenter un trophée à la caméra et je souhaite bien reprendre, en ajoutant mon petit grain de sel, tous les conseils qu’il m’a partagé. Merci à toi et je t’encourage Gerry à nous en dire encore plus, ainsi que tous nos membres évidemment.
Avec mon travail au sein de l’association comme webmestre, j’ai la possibilité de traiter les photos soumissent par nos membres dans notre galerie des trophées. Pour la majorité des cas, il s’agit de très belles photos qui ferait le bonheur de bien des pêcheurs. Elles sont réussies, c’est sûr! Le trophée en lui-même est toujours très impressionnant à regarder. Mais voici quelques techniques qui pourraient faire de la photo un trophée en elle-même également.
Un petit sourire de fierté
Bien que le trophée vous a probablement donner du fil à retordre et que vous avez utilisé une grande partie de vos techniques et savoir-faire pour enfin le voir entrer dans votre puise, n’y a-t-il pas un souffle de fierté après une telle prise? Le sourire du pêcheur sur la photo au moment où il présente son trophée livre l’impression qu’il est le vainqueur du combat. Mieux vaut donner l’impression que le vainqueur soit celui qui présente le poisson et non celui qui est tenu.
Montrer votre trophée
En tant que le pêcheur qui présente son trophée devant la caméra, c’est à vous de le mettre en valeur. Si vous présenter le ventre ou le dos votre capture, l’effet ne sera pas le même que de coté, là où le poisson prend toute sa splendeur. Éviter les poses droites, où le poisson est perpendiculaire au pêcheur. Tenez lui plutôt la tête plus haut que la queue, dans une légère diagonale. Éviter également de cacher le poisson en l’empoignant comme par exemple lui tenir la queue à poing fermé. Tenter plutôt que le soutenir en équilibre sur vos doigts. Attention aussi aux branchies! Vous aiderez votre trophée à survivre si vous lui épargné de mettre vos doigts dans ces poumons. Finalement, plusieurs types de poissons ont des caractéristiques propres à eux, tel le doré avec sa dorsale qui déployée améliore de beaucoup l’effet de celui-ci. Il s’agit parfois de la soulever par derrière à l’aide du pouce. Si vous souhaitez vous inspirer sur les meilleures poses et positions à prendre, consulter les couvertures des magazines de pêche. Si la photo se rend à en couverture, dites-vous qu’elle s’est démarquée de plusieurs autres.
Aussitôt sortie de la puise… c’est l’instant kodak!
Rien de mieux que prendre le poisson au moment où il est le plus vivant et le plus au naturel possible. Éviter de trop manipuler le poisson, ce qui risque de retirer leur couche de protection sur le corps. Plus le temps passe et plus le naturel du poisson s’estompe. Finalement, combien de temps pouvez-vous retenir votre souffle? C’est la même chose pour les poissons. Plus vous agirez rapidement, meilleurs seront les chances de survie de celui-ci.
Profiter d’un petit effet d’optique
Il est très rare que le photographe sur une sortie de pêche soit équipé d’un appareil photo avec un objectif d’un pied de long qui défait l’impression du 3D. La plupart du temps, il s’agit d’un appareil commun avec un objectif large et celui-ci peut jouer en notre faveur. Comme la prise de vue est large, tout se qui est proche va paraître plus grand que ce qui est éloigné. Donc si un pêcheur avance un peu le trophée au lieu de le coller sur lui, il met en avantage son trophée. Mais attention, si le poisson est proche au point que le doigt du pêcheur est aussi gros que sa tête, on risque de sentir un petit abus de l’effet…
Sylvain Latulippe Webmestre de l'APL admin@assopechelongueuil.ca
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